Le Lavedan a la particularité de posséder les trois plus beaux cirques des Pyrénées. Splendeurs de la nature, telles des corolles ouvertes face au nord et à l’ouest, les cirques de Gavarnie, d’Estaubé et de Troumouse sont le résultat de millions d’années de travail d’érosion. Erosion d’immenses glaciers quaternaires qui ont, non seulement creusés la roche de calcaire gréseux, mais aussi façonnés les nombreuses vallées parcourues de torrents, de cascades, de lacs et de ruisseaux qui ont donné naissance au Gave de Pau.
Le cirque de Troumouse
Cirque de Troumouse. Photos J. Omnès
Paysage d''accès au cirque Après le passage des vautours. Photos J. Omnès
Si le cirque de Gavarnie parait grandiose par sa configuration en demi-cercle presque parfait, celui-ci est grandiose par sa largeur près de 4 km de diamètre et son aspect sauvage de fin du monde, sans arbre, ni végétation luxuriante. Il fait moins haut, moins muraille que son voisin de Gavarnie, car il se trouve à 2000 mètres d’altitude. Ouvert sur l’ouest de ses prairies, il est entouré de nombreux sommets.
Ceux-ci atteignent entre 2800 mètres et 3100 mètres d'altitude. Ce sont le pic de la Munia à 3133 mètres, le Soum des Salettes (2976 m), le Pic des Aguillous (2851 m), le Gerbats (2904 m), le Troumouse (3085 m), le Pène Blanque (2905 m), le Soum de Port Bieil (2596 m) et le Pic d'Estaubé (2810 m). Il abrite aussi un lac : le lac des Aires et de nombreux enclos, témoins d'un pastoralisme fort ancien. Il se trouve à l'intérieur du Parc National des Pyrénées. Le lac des Aires ; photo Wikimedia.org
Après avoir dépassé la chapelle de N-D d’Héas, une route à péage en lacets nous conduit au pied des pâturages. Des itinéraires de randonnées balisés sont offerts aux promeneurs. Le paysage est magnifique avec ses prairies à perte de vue traversées par de nombreux rus qui se jettent dans le lac des Aires.
La statue monumentale de la vierge de Lourdes qui se trouve à 2119 m d’altitude, au centre du cirque, érigée par le Père Crabé a été inaugurée sur son socle conique de pierres, le 14 août 1900, par Mgr Schoepfer. « Elle est destinée à attirer sur nos pâtres la protection de la Vierge Immaculée… » Montée en partie détachée à dos de mule, elle a été restauré avec son socle le 13 août 2000.
Parterre fleuri du cirque Route d'accès au cirque. Photos J. Omnès
LE SLOGAN DU PAYS TOY
Cet abri de Troumouse où nous avons passé un après-midi, arbore fièrement la devise du pays « U Toy nou crang que Diü, eth pericle e era lit : Un Toy ne craint que Dieu, le tonnerre et l’avalanche ». Dieu et l’avalanche, on peut comprendre, mais le tonnerre ? Qui peut craindre le tonnerre en montagne ?, à la rigueur l’éclair, la foudre ? Et pourtant l’auteur de ce proverbe qui a fait souche est un enfant du pays : l’abbé Cloze, alias Louis de Campus. Mais rendons lui grâce, d’avoir offert à ses compatriotes vers 1904, un si beau proverbe propre à exalter leur fierté.
Le cirque de Gavarnie
Paysage grandiose, mondialement connu, il est inscrit depuis 1997, au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, avec le Mont Perdu et le parc d’Ordesa du côté espagnol.
« Une muraille, elle est prodigieuse, elle a
Dix mille pieds de haut et de largeur dix lieues,
Falaise, alluvions, dans les profondeurs bleues,
Ce haut boulevard monte, altier, froid, surprenant,
Et d’une mer l’autre, barre le continent. »
Victor Hugo.
On voit que Victor est en pleine félicité amoureuse quand il va à Gavarnie avec Juliette (au départ de Cauterets où ils sont installés) et qu’il a perdu la notion de toutes mesures. En fait, la barrière à sa base a un développement de 3 500 m et sur sa ligne de crête, une distance de 10 km (les prospectus annoncent 14 km). La hauteur moyenne est de 1 670 m. Au sommet, nous sommes à 3 000 m. La superbe cascade sur le côté gauche, avec ses 420 m, est la plus haute de France et la deuxième d’Europe. Elle est la source la plus impressionnante du Gave de Pau. Ses eaux s’engouffrent sous un névé et viennent gronder au pied de l’hôtellerie du cirque.
À l’ère glaciaire, un immense glacier descendait jusqu’à Lourdes, entraînant de nombreux blocs de roches calcaires gréseux. Ce glacier façonna le paysage de la vallée couverte de moraines, ainsi que la muraille elle-même. Celle-ci ressemble à un gigantesque amphithéâtre avec trois immenses gradins.
Si nous devons au site de beaux textes et de belles lithographies, nous lui devons aussi probablement la naissance de Napoléon III.
En plus de ses illustres visiteurs, le Cirque reçoit plus d’un million de touristes par an (deux millions en 1958, centenaire des Apparitions de Lourdes). Ce qui a nécessité une campagne de rénovation et de protection. Celle-ci est toujours en cours.
Le cirque et la grande cascade, Phovoir, De l'hôtel du Cirque. Photo J. Omnès
La reconnaissance du site par l’Unesco ne s’est pas faite sans difficulté. Elle est due à la persévérance de l’Association Mont Perdu Patrimoine Mondial (M.P.P.M.) et de son conseiller technique, le Pyrénéiste Patrice de Bellefon. Les réserves formulées lors du classement étaient la localisation du Festival de théâtre au pied du Cirque et la route du col du Boucharo avec son parc de stationnement. À l’exception du soutien du Parc National des Pyrénées, peu de locaux se sentent concernés par le maintien de cette distinction exceptionnelle. Le site a été doublement classé : une fois pour sa « qualité paysagère » et une seconde fois pour sa « qualité culturelle ». Cette double distinction n’a été accordée qu’à une vingtaine de sites sur les quelque cinq cents classés de par le monde. Le « comité de gestion » imposé par le règlement du classement n’est pas prêt à voir le jour sans un travail collectif et une volonté de réussite de tous les élus et partenaires concernés. Espérons que le bon sens l’emportera sur les clivages séculaires et une certaine inertie traditionnelle.
Chemin de la cascade. Photos J. Omnès
Vue du plateau de Sarradet. Photo Loïc A. La brèche de Roland. Prise sur écran Des racines et des ailes novembre 2017
Le cirque d'Estaubé (en préparation)
Photo Patrice de Bellefon Photo de Loïc Arnould
Photo Loïc Arnould
Photo de Loïc Arnould
Lac d'Estaubé
Lacs d'Estibe
Au Sud-Est de Cauterets
Lac d'Estom
Au bout de la vallée du Lutour, après La Fruitière, au Sud- Est de Cauterets.
Photos Loïc Arnould
Le lac de Gaube
Situé à 1731m, au-dessus de Cauterets, il a très tôt fait partie des sites pyrénéens incontournables, de par son accès aisé, sa situation face aux plus hautes montagnes dont le Vignemale (face Nord), culminant à 3 298 m, et de par le drame dont il a été témoin en 1832. Plus tard, la création, à travers d’une forêt de pins et de sapins, d'un GR10 très caillouteux, a mis son accessibilité à près d'une heure de marche du pont d’Espagne, avec un dénivelé de 270 m. Puis, l’édification d'un télésiège et plus tard d'une télécabine, à moins d’une heure.
GR10 Laquette des huats Photo J. Omnès
L’auberge d’origine avait fait l’objet de critique humoristique du Pyrénéiste Pierre Perret. Il écrivait en 1881 : « Ne soyez pas surpris d’y payer un ragoût d’izard, le même prix que vous paierez un quartier de chevreuil au Café Anglais. Ceux qui viennent ici ne sont pas très rares ; cependant on juge qu’ils le sont assez pour acquitter le tribut de ceux qui n’y viennent pas. »
En 1856, cette auberge a été remplacée, grâce au syndicat des vallées, par un hôtel-restaurant en dur.
Le lac
D’une surface de 19 ha, avec 2 km de berges, il a une profondeur de 40 mètres. C’est un lac glaciaire, au lit granitique, situé à l’embouchure du torrent des Oulettes de Gaube qui forme plus au Nord une laquette au nom de Huats. Le torrent devenu gave de Gaube se déverse plus bas dans le gave du Marcadau. Face au lac, le glacier d'Ossoue et le Vignemale, point culminant des Pyrénée 3298 m. On y accède en longeant le lac sur le côté droit. Refuge des Oulettes et plus loin de Bayssellance.
Régulièrement les sociétés de pêche y déversent nombre de truitelles fario, ombles chevaliers et cristivomers.
Restaurant du lac. Photos J. Omnès
Le drame du lac de Gaube
En 1832, un terrible drame a bouleversé la communauté du monde romantique. Un jeune couple anglais, les Pattison, en voyage de noce, s’est noyé au milieu du lac. Le jeune homme voulant sonder ses profondeurs passa par-dessus bord et disparu dans les ondes. Sa jeune épouse, désespérée, « se redressa, jeta un dernier coup d’œil vers la terre et vers le ciel ; puis s’élançant dans le lac, elle disparut à son tour », c’est ainsi qu’Achille Jubinal, présent ce jour-là, commenta en 1840, ses Impressions de voyages aux Hautes Pyrénées. Un petit monument fut érigé par les parents, en leur mémoire, stèle entourée d’une grille, où était inscrit : À la mémoire de William Henri Pattison écuyer, avocat de Lincoln’s Inn à Londres et de Sarah Frences, son épouse. Cette triste aventure augmenta la célébrité du lac. Due également grâce aux nombreuses versions présentées par la presse ; ne s’agissait-il pas d’un assassinat, suivi d’un suicide ? Quoiqu’il en fut, le gardien des barques et aussi du petit cénotaphe, profita de l’aubaine en demandant trois sous par visite. C’est ainsi que Victor Hugo qui versa ses trois sous pour pouvoir pénétrer dans l’enceinte, écrivit plus tard « J’ai glissé et failli tomber dans l’eau. Cela eu fait une deuxième tombe. On eut pris six sous ». En 1944, les Allemands détruisirent le monument dans un geste anti-britannique.
Carte postale ancienne, le monument est à droite. Emplacement du monument
Lac Glacé
Lac de la Glère
Au Sud-Est de Barèges, il voisine les lacs de Coume Escure, de la Mourele, det Mail, de la Manche et d'Estelat
Lac des Gloriettes et son barrage
DE photographies, au fond le cirque d'Estaubé. Photo Loïc Arnould
Photo Bernard Veyssière
Lac Grand
Lac du Hourat
Lac d'Ihéou Photo de Loïc Arnould
Lac d'Isaby
Le lac d'Isaby au-dessus de la station de ski du Hautacam à 1558 m, était autrefois appelé lac de Saint-Orens. D’une superficie de 6, 3 ha il est facile d’accès, après avoir laissé sa voiture au parking de Moulata. On atteint en moins de 30 mn, la cabane de Picourlet à 1625 m qui domine au Nord-Est le à 10 mn, le lac, par un sentier verdoyant. Cet itinéraire est utilisé pour joindre au Sud, le Pic de Léviste à 2463 m ou le Soum de Lascours à 2485m, en passant à mi-chemin sur la rive Ouest du petit lac dets Plagnous.
En forme d’une demi-lune il est souvent fréquenté par les pêcheurs qui y trouvent nombre de truites
Photo lacs des Pyrénées Photo Loïc Arnould
Légende du lac d'Isaby
Ce lac est à l’origine d’une pittoresque légende, digne de Walt Disney. Un dragon, certains disent un serpent (avec de grandes côtes), hantait la région, il engloutissait à chaque repas, nombre de pasteurs, chiens et brebis. Les victimes s'ajoutaient aux victimes ; la situation ne pouvait plus durer. Le maréchal-ferrant d’Arbouix fut alors choisi pour débarrasser le village de cet encombrant voisin. Notre villageois eut alors l’idée de chauffer à blanc une enclume et la fit avaler au monstre. D'autres témoins parlent de sept barres de fer portées au rouge. Il parait qu'il dut renouveler son acte courageux sept fois, en se retirant au plus vite pour ne pas être absorbé par l'immense gueule du monstre. Quoiqu'il en soit, pour échapper à une mort certaine, le monstre aux entrailles en feu, but une quantité considérable d’eau des torrents voisins. Il en but tant, qu’il explosa et donna naissance… à un lac, le lac d'Isaby. On croit savoir que notre forgeron obtint en récompense, pour lui et sa descendance, un droit de pacage gratuit, là où auparavant sévissait l'épouvantable animal. Comme rien ne se perd à la campagne, les villageois construisirent une chapelle avec les côtes du reptile ! Mal leur en pris, Dieu leur envoya pluie sur pluie, grêle sur grêle. Ils comprirent que l'on ne peut offrir au Créateur, une église faite des ossements d'une bête maudite. Ils durent démolir leur ouvrage et reconstruire une église en pierre du pays. La légende vue par Gustave Doré
Lac de Lourdes
A 3 km l’ouest de la ville dans un cadre bucolique, s’étend un lac glaciaire de 45 ha. De forme ovale, long de 1600-1700 km sur 400 à 500 m, il est situé à 421m d’altitude et se trouve de fait être le plus bas lac glaciaire des Pyrénées. Profond de 8 à 12 m, il est accroché à un barrage morainique à une cinquantaine de mètres au-dessus du Gave de Pau. Sur sa rive Ouest, il est bordé par une tourbière, dite tourbière haute active ou encore acide bombée. Elle est riche en faune, dont un papillon endémique le fadet des laîches et de nombreuses variétés d'araignées des cladiaies (formations végétales) et en flore, dont l’osmonde royale, la drosera, le marisque et des sphaignes (mousses). Voir dossier faune-flore. La tourbière abrite également des moules géantes ou anodontes. Cette tourbière d'environ 23 000 ans, avec une épaisseur maximale de 11 mètres, occupe 16 hectares. Elle est gérée par Natura 2000. Une association AREMIP (Association recherche pour l'environnement en Midi-Pyrénées) dirige les pâturages estivaux en y amenant des vaches lourdaises et des chevaux barthais Lac de Lourdes, vu de la tourbière. Photo J. Omnès
Visite de la tourbière organisée par le PLVG, août 2016. Moules géantes.
Longtemps paradis de pêcheurs e et des chasseurs de canards, il servit en juin 1963, de base pour le championnat d’Europe de hors-bords. Propriété communale, il abrite sur sa rive Est un restaurant moderne qui a fait suite à une ancienne ginguette et continue à proposer barques et pédalos. Sa rive Sud est bordée d’une magnifique forêt de résineux abritant un golf de 18 trous avec un club-house créés en 1989. La rive opposée est longée par un sentier balisé. Ce lac est l’objet d’une légende tirée de l’Ancien testament.
Plan -photo de Natura 2000-smdra.
Historique du lac de Lourdes
Le lac, depuis les temps immémoriaux a appartenu aux comtes de Bigorre. Il servait de vivier, surtout pour les anguilles et les brochets alors très appréciés. Les consuls de la ville les achetaient aux comtes pour les offrir aux personnalités de marque. Objet de convoitise des voisins, dont les barons de Coarraze et l’abbaye de Saint-Pé, il permettait aussi d’alimenter en palmipèdes les tables des comtes et en joncs des périphéries, les litières de leurs écuries. Au XVIIIe siècle, propriété royale, l’intendant d’Etigny, proche des philosophes des « Lumières » réussit à résister aux prétentions insistantes des moines bénédictins de Saint-Pé en mettant le lac aux enchères de fermage. En 1770, c’est le prince Rohan-Rochefort, vicomte de Bigorre qui devient détenteur du fief. Son idée : l’assécher et le transformer en prairie ! Mais arrive la Révolution, il émigre en Autriche et abandonne son château de Beaucens et le lac.
Devenu bien national en 1792, il est vendu aux Lourdais B. Garros et P. Balette. Un projet de canal le reliant à Saubusse près de Dax est envisagé. Ce projet de canal dit canal du Béarn est abandonné, vu la concurrence du chemin de fer. Le lac est revendu aux sieurs Jean Dufo, Carrère et Francès. En 1850, il fait l’objet de procès qui durèrent cinq ans, entre le propriétaire unique Brice Dufo, fils de Jean et ancien maire de Lourdes, bâtonnier des avocats, et ses voisins appuyés par la municipalité. Il lui est reproché par l’installation de digues d’inonder les champs environnants dont ceux de Lafont Puyo à Poueyferré et de s’accaparer de terres. Ce procès sera l’occasion d’analyser non seulement les hauteurs légales du plan d’eau (hauteur de décharge) mais aussi sa richesse en lichens et plantes aquatiques. Entre les deux guerres, le lac et ses abords appartient à la famille Lacvivier qui le loue à la famille Josnin. Les moteurs (bateaux, hydravions) sont interdits en 1980 et en 1989 le lac et ses abords (ferme Baloum) deviendront propriétés de la ville.
Légende du lac de Lourdes
Qui peut croire que Lourdes a eu, il y a bien longtemps le même destin que Sodome (la cité maudite de la Bible) ? Et pourtant... Dieu était très en colère contre la dépravation des Lourdais. Il s’invita en terre bigourdane incognito, bien sûr, déguisé en miséreux. Sa pauvreté apparente ne lui ouvrit aucune porte à l’exception de celle de deux Bigourdanes tout aussi pauvres que l’Éternel fait mendiant. Elles partagèrent avec lui leur maigre pitance et la chaleur de leur foyer. Par compassion et reconnaissance, Dieu les épargna de sa vengeance : il avait décidé de noyer la ville impie. Elle s’enfonça dans un énorme creux qui se transforma en lac, tandis que les deux femmes, averties, purent s’enfuir à temps, accompagnées d’un nouveau-né. Hélas l’une d’entre elles se retourna. Elle fut immédiatement transformée en pierre, comme la femme de Loth, en statue de sel. Nul ne doit contempler la colère divine. Pour ceux qui doutent, cette pierre ou peyre Crabère est toujours visible sur la route de Poueyferré. Pendant longtemps les locaux venaient à la Saint-Jean sur les rives du lac, écouter sonner les cloches de l’église immergée.
Cette légende du lac a connu au fil du temps, nombre de variantes. Curieusement, cette pierre Crabère servit très tôt de « pierre de fécondité ». Les femmes en mal de procréer venaient se frotter régulièrement à cette pierre. Certains locaux disent que ce rite ne s’est éteint que vers 1960.
Photos Kat Images
Le barrage est tout au fond.
Pont d'Espagne. photos Loïc Arnould
Le Lutour, vallée au sud de Cauterets, par La Fruitière, accédant au lac d'Estom
Cascades du Lutour. Photos J. Omnès
Cascades du Lutour. Photo Loïc Arnould
De Cauterets, au pont de Benquès, on rencontre successivement les cascades d'Escane-Gat, du Ceriset la plus célèbre, du Pouey Bacou, du Pas de l'Ours et de Boussès, près du pont d'Espagne.:
Cascade du Ceriset
Cheust
À l'entrée et à la sortie du village,. Photos J. Omnès
Chèze
Chiroulet
Cascade du Chiroulet, auberge. Photo Loïc Arnould
Esplumouse
Au pied du Vignemale, après le lac de Gaube :
Photos Loïc Arnould
Ferrières-Herrère
La cascade Calibet 15 mètres de haut à 550 m, se trouve sur la gauche après le premier tunnel en allant à Arthez-d'Asson. C'est l'une des trois cascades du secteur, les deux autres sont : Aygue blanque et Aygues nere
Gavarnie (la grande cascade)
La grande cascade, source principale du gave de Pau. Elle mesure 423 mètres et se trouve de ce fait la plus grande d'Europe. Son lieu de naissance se trouve en Espagne, de l'autre côté du mur à étages. Cette origine a été constatée récemment par Schrader en 1872, Brulle en 1907 et confirmé par le docteur Mengaud en 1923. L'eau sort à 2700 m du pic Brulle à la résurgence du même nom, au dessus d'une grotte, la grotte Devaux. Elle est alimentée par ces eaux des névés espagnols de L'Epaule du Marboré qui s'infiltrent dans les fissures, celles des névés voisins et enfin par le glacier du cirque lui-même. Toutes ces eaux s'assemblent et sortent à la côte 2331, pour tomber dans le vide à 2243 mètres comme on peut le voir sur la photo ci-dessous : Prise sur écran, émission des Racines et des ailes, novembre 2017
Photos J. Omnès
Ger
La cascade de l'Entrecaou.
Encore une belle balade facile dans un endroit sublime. En venant de Lourdes prendre le premier chemin à gauche après le village de Ger, le long des caves Maisongrosse, chemin de l'Arruau (nom du ruisseau). Le panneau d’indication de la cascade Entrecaou se trouve au bout avant la montée. Celle-ci est facile et ne demande que de bonnes chaussures de marche et un bâton à cause de quelques endroits glissants surtout après une pluie (comme aujourd’hui). Comptez 15 minutes de marche pour voir cette merveille de la nature de 15 mètres de haut environ et dont l’eau provient du village au-dessus, Berbérust-(Lias). On rencontre à gauche du sentier, un imposant rocher d’escalade avec de nombreux spits. Un petit film de Karl Superd :
https://www.facebook.com/karl.superd/posts/1079869925487976?hc_location=ufi
Rocher d'escalade, en montant sur la gauche du sentier.
? Tronc suspendu Photos J .Omnès
Geu
Suivre le chemin des moulins et dépasser le panneau EDF, site magique, mais hélas qui aboutit à un cul- de- sac agrémenté d'une belle "cascadette". Au-dessus, il y a trois belles cascades de 15 mètres de haut, mais il faut partir du chemin au début de la balade, face au lavoir ; ça grimpe on longe en hauteur le ruisseau Gros. Attention terrain glissant par temps de pluie. Un harnachement et un accompagnement s'avèrent nécessaires pour le canyoning. Rien n'indique cette merveille de la nature.
L'une des trois cascades du canyon. Photo Fifye.
En bas, à droite corde de départ du canyoning. Photo J. Omnès
Le riu Gros août 2017 vers le départ du canyoning.
Le Tech
Petites cascades en amont du barrage du Tech. Photos J. Omnès
Saint-Sauveur
La cascade face aux thermes mériterait une mise en valeur et le nettoyage de son environnement. L'eau passe sous la route, puis longe l'établissement (photo de gauche).
Vier- Bordes
Sur le bord droite de la route en montant à Bordes. Photo J. Omnès
Villelongue-Isaby
Au nord-est de Villelongue, entre le pic de Nerbiou 1747 m et le Soum de la Siarousse 2018 m, coule le torrent d'Isaby. En remontant le chemin, puis sentier qui mène au lac, on rencontre sur la droite l'impressionnante cascade de Paspich, dont les eaux du haut de leurs 50 m tombent dans le torrent Isaby. Un peu plus haut, après la centrale électrique de la SHEM, on croise la cascade du Pradets, moins haute, mais tout aussi belle.
Cascade de Paspich et du Pradets. Photos J. Omnès