ImprimerVeau, vache, cochon, mouton et haricot
J’ai regardé avec attention cette émission sur Campagne TV au sujet de la foire agricole de Tarbes, avec un peu de retard, il est vrai car je cherchais la chaîne (92 sur free). .Je suis arrivé au moment où J- M Bédouret évoquait avec passion et force détails, l’aventure de ce fameux haricot et de sa coopérative. Nous ont été relaté l’histoire, la culture, la conservation, la conquête des marchés et la situation actuelle. Nous avons eu d...roit ensuite à une enquête détaillée du veau sous la mère avec l’exemple d’un éleveur. La Bigorre avec le Limousin étant les principaux centres productifs. J’ai retenu que le veau doit être nourri uniquement avec le lait de sa mère ou des autres vaches du troupeau, pour avoir cette couleur blanche et ce goût savoureux décrits par un cuisinier expert présent Hervé Sancho
. Après le porc noir et les espoirs des éleveurs producteurs de pouvoir le comparer aux 4 marques ibériques de haute qualité, nous avons eu une description a rapide du pastoralisme pare J-L Cazaubon, président de la chambre d’agriculture des H-P. Analyse décevante où une fois de plus nous a été présenté les prédateurs (ours et loups !) comme responsables de la chute vertigineuses du nombre de bergers, ces dernières décennies. Alors qu’il a été incapable de répondre sur le nombre de bergers actuels laissant l’interviewer et le téléspectateur se renseigner auprès des experts (sans les nommer) qui soutiennent cet agropastoralisme, il ne nous a rien dit sur l’analyse de la situation, sur la concurrence étrangère, les coûts de production, les raisons du nombre réduit de bergers produisant cet AOC, l’absence actuelle d’abattoir (suite aux crues) pourtant exigence première du cahier des charges. Comme toujours l’homme a besoin d’un bouc émissaire par cacher son incapacité à évoluer vers une solution équitable pour tous et rentables pour les acteurs économiques. Les écologistes comme de coutume en ont pris pour leur grade. Heureusement, nous avons eu droit à un petit film sur Laurent Crampe berger, je crois vers le Hautacam, conscient du déclin de l’agropastoralisme dans la région où ses confrères sont passés de plus de1000 à 85 (ce que j’ai plus ou moins retenu), mais fier d’être le dernier à tondre avec des forces et heureux de pouvoir transmettre ses connaissances à ses enfants. Une belle figure. On reste cependant sur sa fin quant à l’avenir de cet agropastoralisme, dans les dix années à venir.